Ostéopathie, chiropraxie, méditation, hypnose, acupuncture, homéopathie, phytothérapie, réflexologie, naturopathie, aromathérapie, hypnothérapie, sophrologie, jeûne… Que faut-il comprendre derrière ces termes ? ».
Après la tribune publiée dans Le Figaro par plusieurs professionnels de santé dénonçant les méfaits des médecines alternatives (lire id n° 12), le gouvernement a publié une mise au point sur le portail officiel du service public (www.service-public.fr).
Selon ce texte donc, la médecine conventionnelle est enseignée « dans les facultés de médecine pour obtenir le diplôme et le titre de médecin » et s’appuie sur des traitements « ayant obtenu une validation scientifique soit par des essais cliniques, soit parce que ces traitements bénéficient d’un consensus professionnel fort après plusieurs années ».
À l’inverse, « à l’exception de l’acupuncture, l’enseignement des pratiques de soins non conventionnelles ne permet pas la délivrance de diplômes nationaux, même si certaines formations font l’objet de diplômes d’université (DU) ou de diplômes interuniversitaires (DIU) placés sous la seule responsabilité des universités qui les délivrent ». Et, même dans ce cas-là, ces diplômes complémentaires ne donnent pas droit à eux seuls d’exercer une profession de santé, précise la note rédigée par les services de Matignon.
Les médecines alternatives « ne s’appuient pas sur des études scientifiques ou cliniques montrant leurs modalités d’action, leurs effets, leur efficacité ou encore leur non-dangerosité ». Et lorsqu’elles sont utilisées pour traiter des maladies graves (cancers par exemple) ou en urgence à la place des traitements conventionnels reconnus, « elles peuvent annihiler les chances d’amélioration ou de guérison des personnes malades ».
Médecines alternatives : le gouvernement fait le point
- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
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